Portrait noir et blanc

Hermine David (1886-1970) fait partie du cénacle exceptionnel des femmes-peintres de l'Ecole de Paris de la première moitié du XXe siècle.

A son actif il faut ajouter son travail de graveur unanimement reconnu.

En 1907, c'est la rencontre avec Pascin, venu de Berlin auréolé de sa célébrité, qui devient son mentor. La vie de bohème les emporte jusqu'au départ pour les Etats-Unis où ils se marieront en 1918.

Paysagiste, qualifiée de post-impressionniste, elle est aussi une portraitiste accomplie. On lui doit entre autres le portrait de Kiki, la reine de Montparnasse, signé malicieusement "h. David, paysagiste, 1929".

Les années 20/30 marquent la maîtrise de son art. Les émaux sur cuivre viendront vers 1940. Le profane et le sacré iront dorénavant de pair dans sa production.

Les expositions ont été très nombreuses surtout à Paris, mais aussi à New York chez Joseph Brimmer en 1938, à la Library of Congress Washington et à L'Art Institute de Chicago dans les années 30....

Des oeuvres d'Hermine David sont conservées dans les musées à travers le monde: à Paris, en France, à Delmenhorst en Allemagne, à Alger au Musée des Beaux-Arts, en Amérique, à la Fondation Barnes, Marien, au Rose Art Museum Brandeis, à l'American Art Association de New York, au Fine Arts Museum of San Francisco, à la Phillips Collection, Washington, à la tate Gallery de Londres, au Musée de Sofia en Bulgarie, dans les collections Takahata au japon, au musée du Petit Palais à Genève, etc.

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